Catalogue d'inventaire du patrimoine d'Ogliastro
Dominée à l'est par le plus haut sommet du Cap Corse, la commune d'Ogliastro s'ouvre à l'ouest sur la mer Méditerranée. Au Moyen Âge, elle fait partie des Seigneuries Avogari (plus tard Gentile) de Nonza et de Canari. Elle compte alors plusieurs hameaux dont la majorité est aujourd'hui abandonnée.
Comme ses voisines du sud-ouest du Cap Corse, Ogliastro entretient dès le XV° siècle des relations étroites avec le golfe de Saint-Florent et les Agriates, où les habitants se rendent pour cultiver le blé et l'orge, en complément de quelques plantations céréalières locales. Si l'activité pastorale est réduite sur le territoire de la commune, la culture de la vigne et l'exploitation du myrte permettent un commerce maritime régulier, mené depuis la marine d'Albo par trois à quatre embarcations. La proximité des hameaux par rapport au littoral explique sans doute qu'Ogliastro est la commune du Cap Corse qui eut à subir le plus grand nombre d'attaques barbaresques (au moins cinq entre 1559 et 1624).
Au cours du XIX° siècle, le développement des cultures du cédrat et de l'olivier apporte un certain essor économique, associé à la construction des routes et à la naissance du tourisme. La découverte et l'exploitation de la mine d'amiante de Canari, en dehors des conséquences sanitaires et écologiques majeures, contribue à minorer l'impact démographique de l'émigration vers le continent français et ses colonies et à maintenir une activité locale durant une grande partie du XX° siècle.
Il reste de ce riche passé un important patrimoine architectural et mobilier, dont les principaux éléments sont dévoilés dans le présent ouvrage.
Catalogue d'inventaire du patrimoine d'Olcani
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Meria, inventaire du patrimoine (2020, 88 pages- 20€)
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